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Avis Softonic

La lumière après la mort

Imaginez que vous soyez poursuivi par des zombies dans un immeuble de cinq étages, qui n'est autre qu'un monde de désolation rempli de débris. En avançant, vous êtes obligé de vous frayer un chemin à travers des pièces exiguës, en vous accrochant désespérément au pied de la chaise qui vous sert d'arme.

En ouvrant une porte vous êtes accueilli par un mort-vivant en détresse. Vous le frappez avec votre jambe, il tombe, mais votre défense se brise. Vous passez devant son corps meurtri, pour atterrir sur le toit. Puis, désespéré, vous apercevez une benne à ordures en bas et décidez de vous jeter dans les détritus.

Bienvenue dans le monde de Dying Light !

L'intrigue de Dying Light tourne autour de l'histoire de Kyle Crane, un agent infiltré de Global Relief Effort - et oui, cette organisation à vocation humanitaire a des agents... Vous allez voir où cela mène.

En prenant le contrôle de Kyle, vous serez parachuté dans la ville infestée de zombies de Harran où il vous faudra arrêter Suleiman, un agent rouge qui menace de renverser l'agence. Malheureusement, au moment où il atterrit, Kyle est mordu par un infecté. Sauvé par une fraction de survivants issue de la ville, et traité à l'aide d'un sérum qui inhibe les effets zombificateurs de la morsure, Kyle doit choisir entre sa mission et ses nouveaux alliés.

Toute l'histoire est un peu alambiquée, et le jeu compte tellement de défis et de distractions, qu'à la fin je me suis demandé "mais qui est réellement Suleiman ?"

Heureusement cette histoire, quelque peu improvisée, n'a presque aucune incidence sur la valeur en termes de jeu de Dying Light. Le gameplay à la première personne en monde ouvert de Dying Light est un véritable sandbox grâce à la mécanique du freerunning. Bien que les débuts du jeu soient assez modestes - on se précipite sur les toits des favelas et il faut réaliser des sauts incroyablement longs pour passer de l'un à l'autre - il ne faut pas longtemps avant de commencer à se mettre à niveau. Mais une fois que vous commencerez à débloquer des compétences, vous vous retrouverez vite à longer des poutres basses, à sauter sur des rampes ou au-dessus des clôtures, et même à utiliser un grappin qui vous permettra de vous hisser vers le ciel en escaladant des bâtiments. C'est peut-être un peu ridicule mais vous verrez qu'une fois maîtrisée, cette fluidité sera incroyablement satisfaisante.

Par ailleurs, toutes ces compétences sont une excellente chose pour votre personnage qui va se retrouver dans une ville encore plus hostile, une fois la nuit tombée sur Dying Light. Il est vrai que l'obscurité pousse les zombies les plus vicieux à sortir de leur cachette et ils commencent alors à errer dans les rues de Harran. Une fois repéré par ces bêtes furieuses, vous n'aurez plus qu'une seule option : vous enfuir. En effet, si vous mettez suffisamment de distance entre Kyle et ses poursuivants, ils finiront par se désintéresser de lui - surtout si vous les ralentissez grâce aux différents pièges qui sont cachés autour de la carte.

Bonne nuit

Bien que d'un point de vue narratif, le mode multijoueur ne soit pas au top, il faut savoir qu'il est possible de vivre la quasi-totalité du jeu en compagnie d'amis ce qui ajoute une réelle plus-value à ce parkour open-world. Par ailleurs, il faut bien admettre que cela faisait un certain temps que je ne m'étais pas autant amusé dans le cadre d'un jeu coopératif, à grimper avec mes amis jusqu'au point le plus haut que nous pouvions trouver avant de plonger sur toutes les voitures ou les tas d'ordures susceptibles d'amortir notre chute. De plus, Dying Lights regorge d'effets visuels époustouflants, comme lorsque le monde devient flou lorsque vous plongez de dix étages ou plus pour atteindre votre toute petite cible. Touchez la cible et votre ami spectateur sera impressionné... ratez la cible et vous atterrirez sur un tas d'os brisés, ce qui fera beaucoup rire votre ami.

Ces exploits de haut vol ont été de loin le point culminant du jeu, m'incitant à explorer les vastes environnements proposés. Mais il y a aussi un côté plus brutal à Dying Light. Si les hordes de morts-vivants qui peuplent le monde peuvent (généralement) être évitées, les joueurs qui le souhaitent peuvent délibérément choisir de les affronter.

Diverses armes contondantes et tranchantes jonchent le sol et, comme c'est le cas pour le freerunning, c'est en utilisant n'importe laquelle d'entre-elles que vous pourrez améliorer vos talents de combattant. Par ailleurs, plus vous deviendrez habile et plus les armes que vous pourrez utiliser seront puissantes.

Mais j'ai trouvé que le combat était beaucoup moins intéressant que la course, surtout quand je me suis retrouvé à combattre seul. Les zombies sont beaucoup trop nombreux pour arriver à les battre en combat libre, et les ennemis plus importants sont trop difficiles à combattre pour que cela soit amusant.

Pour me battre, j'ai toujours choisi des armes à longues lames, telles que les machettes, auxquelles j'ai ajouté des effets. J'y ai, par exemple, ajouté des fumées toxiques, pour que tout ce que je frappe s'abîme rapidement. Cela m'a permis d'achever mes ennemis plus facilement. Malheureusement, même en les améliorant d'un point de vue qualitatif et en durabilité, mes armes favorites finissaient toujours par se briser. Bien que décevant, cela m'a au moins empêché de m'attacher à un style de jeu spécifique.

Bonne chance

Dying Light regorge de dizaines de quêtes et de défis secondaires, ce qui fait qu'il peut être très facile de se laisser distraire de son histoire principale - sans compter que la nature de son sandbox n'arrange rien à cet effet. Cependant, même si ce n'est pas très engageant, je vous recommande fortement de mettre l'accent sur l'histoire - ne serait-ce que pour accéder rapidement aux compétences les plus divertissantes, mais aussi pour expérimenter les quelques pièces de décor fantastiques éparpillées tout au long de vos principales missions. Par ailleurs, vous pourrez toujours sauter dans le monde pour vous amuser une fois que vous aurez terminé l'histoire.

En plus d'être un peu léger du point de vue de l'histoire (et de quelques anomalies techniques occasionnelles), le jeu Dying Light est incroyablement divertissant, surtout lorsqu'on y joue avec des amis. En résumé, il est plus amusant que bien fait, mais en général, c'est souvent ce que l'on recherche en jouant à ce type de jeu.

Configuration requise pour Dying Light sur PC

 

Minimum :

  • CPU: Intel Core i5-2500 @3,3 GHz / AMD FX-8320 @3,5 GHz
  • GPU: NVIDIA GeForce GTX 560 / AMD Radeon HD 6870 (1 Go VRAM)
  • RAM: 4 Go
  • OS: Windows 7 64 bits / Windows 8 64 bits / Windows 8.1 64 bits
  • Stockage : SSD de 40 Go

 

Recommandé :

  • CPU: Intel Core i5-4670K @3,4 GHz / AMD FX-8350 @4,0 GHz
  • GPU: NVIDIA GeForce GTX 780 / AMD Radeon R9 290 (2 Go VRAM)
  • RAM: 8 Go
  • OS: Windows 7 64 bits / Windows 8 64 bits / Windows 8.1 64 bits
  • Stockage : SSD de 40 Go

 

Configuration requise pour Dying Light sur Mac

 

Minimum :

  • CPU: Intel® Core™ i5 @3,20 GHz
  • GPU: AMD Radeon™ R9 M370X (2 Go VRAM)
  • RAM: 4 Go
  • OS: macOS Sierra 10.12.1
  • Stockage : SSD de 40 Go

 

Les plus

  • Fantastique freerunning
  • Bonne gamme d'ennemis et d'environnements
  • Jeu coopératif amusant
  • Beaucoup de choses à faire
  • Très beau jeu

Les moins

  • Le combat est un peu lassant
  • L'histoire est terne
  • Des bugs occasionnels peuvent frustrer

Aussi disponible sur d'autres plateformes

Programme disponible dans d'autres langues



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